morice
9 octobre 2009 12:23
euh, encore un texte un peu trop dithyrambique à propos de ce bon docteur... l’envers du mythe a pourtant été écrit il y a longtemps :
résumons :
« Pour les uns, il était le « Saint de la jungle », le « Grand Docteur », le « Chirurgien héroïque », le « premier humanitaire », le « plus grand homme du monde », et son hôpital était qualifié de « véritable Eden », « d’endroit où les médecins sont meilleurs que partout ailleurs » et de « phare pour tous les hôpitaux du monde ». Pour d’autres, ses détracteurs, il était un « époux mufle et égoïste », un « père indigne », un « colonialiste charitable », un « conservateur refusant le progrès », et son hôpital qualifié de « bidonville ». »
« Son approche était autocrate et paternaliste, et il avait une attente assez basse de la capacité intellectuelle des africains. »
« Il entretenait l’idée que »l’éthique, c’est la pitié« et il semblait ne pas avoir d’illusions sur l’égalité entre les civilisations traditionnelles et occidentales. Son modèle biblique venait de la parabole de Lazare et l’homme riche. Schweitzer se voyait comme l’homme riche à la table, obligé de partager ce qu’il avait avec le pauvre mendiant. Il a critiqué l’exploitation des africains, mais surtout parce qu’il voyait là une preuve de l’échec moral de l’ouest civilisé plutôt que parce qu’il avait un sens inhérent de l’injustice ».
« Quand Schweizer s’est opposé aux essais nucléaires dans les années 1950, c’était à cause des effets sur la vie animale et végétale, et non pas par opposition à l’emploi des armes nucléaires, si cela devenait nécessaire. Son point de vue, c’était celui du colonialiste, un point de vue à la fois affiné et paternaliste. »
psychologiquement, il était connu pourtant, cher auteur... relativisons, donc....
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