Depuis bien, bien longtemps, nous avons, enfin, un ministre de la culture qui mérite son titre. Sous Mitterrand, l’oncle, les ministres de la culture tout intelligents qu’ils soient étaient avant tout des politiques qui au niveau culturel n’arrivaient pas à la cheville de tonton.

Tiens, un fan de Frédéric !

On laissera à l’auteur la responsabilité de ses surprenantes affirmations, en lui demandant tout de même ;

1) Sur quels arguments il fonde la première, sachant que la première mesure prise par monsieur F. Mitterrand en tant que ministre de la culture, a été de faire adopter la loi Hadopi, en traitant les internautes téléchargeurs de « chauffards », de « voleurs », tout en avouant qu’il ne savait pas se servir d’un ordinateur (très fort pour un ministre de la culture … et de la communication ? )

 2) S’il a, à tout hasard, jamais entendu parler d’un certain Jack Lang, et de son action au Ministère de la culture.

En fait, tout ceci n’a rien d’une « affaire française », mais, en revanche, tout d’une affaire strictement sarkozyenne.

Après avoir fait une campagne entièrement basée sur le retour des valeurs et de l’ordre moral, la fin du laxisme et du laisser-faire, l’enterrement de l’héritage de mai 68, avoir affirmé que les pédophiles et les délinquants sexuels l’étaient génétiquement, dans le but de rameuter toutes les voix et l’arrière-ban de l’extrême droite pour se faire élire, il a voulu, par une basse manœuvre de politique politicienne, faire « un coup », en nommant F. Mitterrand à la culture, comme il l’avait fait pour Eric Besson à je ne sais même plus quoi ; dans le seul but de diviser l’opposition, et conforter son autocratie galopante.

Il subit donc, par un légitime retour de bâton ou de boomerang, l’effet direct d’une des nombreuses forfaitures qu’il ne cesse de commettre à son poste ; et il en est absolument, par F. Mitterrand interposé, le seul responsable.

 Votre dernière phrase le décrit d’ailleurs parfaitement :

Sous couvert de morale, réaliser les plus tristes manœuvres qui soient.

 Ce n’est donc pas moi qui viendrai défendre le touriste sexuel nouveau ministre de la culture ; qui savait très bien, acceptant ce poste pour satisfaire son ambitieux orgueil où il mettait les pieds, et quels risques il prenait.

Quant au bidon « sondage BVA de ce jour (rappelez moi donc à qui appartient l’institut BVA), il n’est qu’une des tentatives de conforter, comme par tous les médias aux ordres, le plus ahurissant nombre de manœuvres et de forfaitures jamais commises par une présidence dans la Vème République.

On serait d’ailleurs curieux qu’un sondage pour savoir si les français jugent normal que le fils Sarkozy, devienne, à 23 ans, sans expérience et sans diplôme, président d’une des plus énormes pompes à fric d’Europe, avant qu’il n’y soit élu.
 On parie qu’il n’y en aura pas ?

 Le semeur de vent récolte la tempête ; la bonne nouvelle serait qu’elle l’emporte, définitivement, lui et tous ses sbires, le touriste sexuel y compris.