Le péripate Le péripate 27 octobre 2009 16:54

Le durcissement de l’accueil des émigrés pose bien sûr des questions sur l’humanité des mesures prises, bien que le tableau qui en est fait est souvent une caricature larmoyante.
C’est l’impasse de la prise en charge de cette question par l’État, corollaire de son implication dans tous les aspects de la vie privée.
Il n’y a jamais eu à proprement parler de droit à l’émigration, l’étranger, s’il ne s’impose pas par la force, doit naturellement être invité et souhaité, ce qui s’est fait un peu partout sans trop de problème... jusqu’à ce que la manne dégoulinante de l’État Providence attire ceux qui ne trouvent pas chez eux les conditions de leur bonheur.
La question de l’immigration dans sa composante préférence nationale a été précocement posé par la gauche et les syndicats, ce qui n’est pas un hasard : le collectivisme politise toute question, celle-ci ne devait pas y échapper.

Les libéraux posent le problème autrement : Hoppe fait remarquer que dans une société complétement privée cette question est un non-sens ; l’Institut suisse Constant de Rebecque préconise une démarche résolument libérale.


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