Philippe Vassé Philippe Vassé 8 novembre 2009 19:00

Bonsoir, Atahualpa,

Il est vrai que les arguments démocratiques peuvent paraître à certains, à Bruxelles et Strasbourg, comme des arguties juridiques. C’est leur droit.

Vous êtes par contre dans le manque de précisions car l’UE n’est pas l’Europe (qui est et reste un continent de la planète).

Donc, en vous suivant, quand 26 peuples sur 27 ne sont pas consultés sur un Traité qui engage leur avenir, ce serait parce qu’ils ne comprennent pas les mécanismes de l’UE !!!

Selon vous, quand les députés européens ne servent à rien dans la protection des intérêts des citoyens de ces 27 pays, notamment contre les DIRECTIVES d’une COMMISSION JAMAIS ELUE qui ne fait que détruire les bases économiques et sociales de ces pays, les 27 peuples n’en comprennent pas la légitimité !!!

Et si ces peuples ne sont pas heureux du sort que les DIRECTIVES d’UN CLAN FERME NON ELUE leur prépare, ils souffrent d’un manque d’information.

C’est effectivement là une argumentation pitoyable, de fuite et d’évitement du débat qui stupéfie.

Dernier argument éculé des défenseurs de l’autocratie de Bruxelles contre les peuples : les autres peuples raffoleraient des discours europhobes.

D’abord, le discours europhobe ne vent rien dire puisque l’Europe est un continent. Peut-être votre imprécision voulait-elle désigner l’UE, ce qui n’a rien à voir.

Rassurez-vous : les peuples que vous citez ont leurs propres problèmes et les difficultés de l’UE ne les intéressent guère.

Par contre, pour les économies chinoise, indienne, russe, sud-américaines et quelques autres, tous se plaignent du protectionnisme farouche exercée par la Commission Européenne, entité anti-démocratiques s’il en est au monde.

Ainsi, les technologies de pointe venues d’Asie, notamment dans le domaine de la santé publique, sont refusées sur le territoire de l’UE du fait de règlements qui ne sont, et là, c’eest un fait, que des arguties juridiques vides qui ne visent qu’à protéger des sociétés privées en situation de quasi-monopole européen dans ce secteur.

On pourrait aussi citer les technologies informatiques et électroniques qui voient un produit japonais, taïwanais ou indien, qui vaut 50 euros dans ces pays arriver en France plus cher que son équivalent français ou made in UE -soit 300 à 400 euros.

L’UE sert bien là des intérêts très identifiés, mais pas justement la liberté des échanges internationaux dont elle se prévait car l’UE est avant tout un marché européen fermé, sauf bien sûr aux produits américains à qui personne n’ose résister....en UE.

De ce fait, le retard technologique de l’UE augmente et se creuse avec les pays les plus dynamiques en termes de recherche et...de découvertes !

Bien cordialement,


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