Sylvain Reboul Sylvain Reboul 6 novembre 2009 19:10

Les esprits libres défient les pouvoirs et ceux-ci se sentent toujours menacés par une voix, qui, parce que libre, reste imprévisible ; cette menace concerne tout autant le pouvoir de ceux qui se donnent pourtant volontiers un rôle critique des pouvoirs dans les médias. Que l’on soit d’accord ou non avec Yves Michaud sur le contenu de ses commentaires, il est incontestable qu’ils sont toujours solidement argumentés et que par là ils sont nécessaires au débat démocratique.

L’esprit public sans Yves Michaud n’est plus l’esprit public, mais l’esprit privatisé par ceux qui en font leur fond de commerce et qui censurent tout ce qui risque de mettre en cause leur petit pouvoir médiatique personnel, lequel exige qu’ils dirigent un jeu de rôles prévisible .


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