Stephane Klein (---.---.101.8) 10 avril 2006 17:22

Cette article ne va pas a contre-courant de quoi que ce soit, il participe a la reaction generee par tout changement aupres de ceux qui n’arrivent pas a le dominer ou plutot a en etre le dominateur.

Et ceux-ci sont plutot nombreux dans les pays latins meme si le libre-echange n’a rien d’anglo-saxon. Je serai assez amuse que l’auteur et ses comparses aillent traiter les Polonais ou Estoniens d’anglo-saxons.

« Dans ces conditions, comment relancer la machinerie de la croissance sans utiliser adéquatement les trois mécanismes sus-cités ? » J’ai mis longtemps avant de trouver la these de ce paragraphe et c’est celui ou je suis le moins en desaccord. comment relancer la machine ? En brisant nos chaines pardi ! Les taux d’interet sont aujourd’hui stables et bas, c’est donc du cote des contraintes administratives et de la rentabilite du risque qu’il faut chercher. N’en deplaise a vos autres theses sur le capitalisme a vocation de remuneration des actionnaires : en France , les benefices sont taxes aux alentours de 35%, vous semblez l’ignorer. certes, les grandes entreprises et leurs armees de fiscaliste s’en sortent bien mieux en delocalisant les benefices que les createurs d’entreprise en PME qui elles ne le peuvent pas et payent l’impot.

O coincidence, ce sont les pays ou la prise de risque est la mieux remuneree qui sont les plus actifs (Irlande, dragon celtique, RU, pays baltes, Espagne) tant en matiere d’emploi que de recherche.

« Toutes les sociétés européennes vont devoir affronter des problèmes de rétrécissement des populations actives » ou du moins de stabilisation et encore pas toutes : la Suede est en legere croissance, ce qui rend vos generalisations encore plus suspectes.

Au demeurant, et cela vaut pour le secteur de l’immobilier, le probleme de la generation actuelle est le manque de perspective, ’d’avenir radieux’, ou du moins d’amelioration perceptible. Il n’en demeure pas moins qu’on vit mieux aujourd’hui qu’il y a 20 ans : les moyens de communication, de transport, les opportunites sont bien plus importantes a qui sait les voire et les saisir.

Il est certain que ceux qui n’ont comme ambition que de vivre une vie remboursee par la secu se sentiront de plus en plus en decalage avec ce monde de plus en plus exigeant et reactif, monde qu’il denoncent mais dont ils participent a l’exigence de par leur comportement de consommateur.

Il serait bon que tout un chacun se place dans une perspective historique lorsqu’il appehende le libre-echange. Car apres tout ce qui se passe aujourd’hui n’est que la deuxieme phase d’un mouvement amorce par la revolution francaise et la suppression des frontiere feodale et leurs corollaires : libre circulation des biens et des personnes au sein de la Republique. Les regiosn ont alors ete mises en concurrence et se sont specialisees dans un domaine economique privilegie.

cela se passe a present a l’echelle mondiale. Or Anglais, Americians ou Espagnols ne craignent pas la mondialisation, il y a donc matiere a s’interroger : la solution au transfert de competence plutot ’manuelle’ vers les pays emergent voire deja bien emerges n’est-il pas de lacher la bride a tous les entrepreneurs et de favoriser la recherche de pointe au lieu du mode de vie assiste et socialisant ?


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