goc goc 23 novembre 2009 10:42

Le problème est bien plus profond que de savoir si la gauche est absente ou pas. Le problème c’est que le nabot a changé radicalement la donne en cassant la division droite-gauche pour la remplacer par une division « conservateur-progressiste », je m’explique :

Jusqu’à présent on connaissait la division « patron-ouvrier » voir « libéral-communiste ». Cette division qui date de plus d’un siècle etait confortable dans la mesure ou elle permettait de cataloguer les gens de façon simple et rapide

Mais avec l’accession du monde ouvrier au confort de la bourgeoisie (voiture, maison individuelle, loisirs, etc..) cette division a disparue. Sur le plan politique, elle a tellement disparue même que le FN arrive à recruter parmi la classe « ouvrière », c’est dire !!!

Le nabot a construit toute sa campagne justement sur cette nouvelle classe issue du monde ouvrier et devenu bourgeoise, donc attaché à ses biens, et ce d’autant plus qu’ils ont été acquit plus difficilement. C’etait la campagne qui mélangeait volontairement les sentiments de « peur » et ceux d’augmentation de la richesse, qui lui a permis d’etre elu.

Alors forcement, le discours sempiternel de la gauche « ouvrière » ne passe plus. Le PS l’a compris le premier, mais il est incapable de proposer une alternative a ce conservatisme (a cause du mélange née de l’arrivée après 81, de politiciens plus ambitieux pour eux-même que pour leur pays), d’où l’absence de repères des militants qui vont d’un dirigeant PS à l’autre, à la recherche d’une réponse à leur « mal etre » politique.
 
Si en plus on ajoute à ce nouveau clivage, un ancrage à l’atlantisme pur et dur, virant même au fanatisme sectaire, poussé par un sionisme d’extrême-droite, Il devient clair que ce clivage « gauche-droite » explose (voir la position plus qu’ambiguë d’un DSK)

La seule voie de salut serait de définir de façon formelle un mouvement « progressiste » clair, reposant sur de nouvelles bases qui mêleraient un libéralisme intelligent (retour vers une redistribution sociale des bénéfices) à une protection de l’individu aussi bien sur le plan matériel que sur le plan culturel, ce que ne sait pas faire le sarkozysme, qui ne fait appel qu’aux sentiments primaires voir instinctifs de l’individu.


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