Monica Monica 23 novembre 2009 13:32

Merci pour cet article intéressant.


Il est vrai que l’opposition entre la gauche de gouvernement et la gauche révolutionnaire est tout à fait contre-productive. Taxer de « libéraux » les gens qui pensent à un front d’opposition centre gauche contre le pouvoir UMP et ses affidés, comme si c’était une totale hérésie, est déconnecté de la réalité sociale et politique des citoyens, qui ne rêvent pas du Grand Soir ou d’une explosion du capitalisme. 

Les querelles au sein du PS, ou entre ses leaders auto-désignés, on entre les fractions de la gauche, sont un bruitage permanent qui nous casse les oreilles. Je suis d’accord avec l’auteur de l’article : ces bruitages cachent les grandes lacunes du fond. Les programmes sont obsolètes, ne tiennent pas compte des profondes modifications économiques, sociales, politiques, idéologiques intervenues en 30 ans dans tous les pays et le nôtre en particulier.

Je suis aussi d’accord avec l’auteur sur une conception plus connexionniste, moins centralisée, de l’action politique. Ce sont les petits groupes, les réseaux, souvent dans les marges des relations de pouvoir, qui peuvent aider à penser autrement l’action politique. 

L’Agora, la Toile, sont des belles métaphores et des belles concrétisations de ces réseaux absolument nécessaires à la respiration politique. 

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