halbth 24 novembre 2009 15:37

Je trouve personnellement dommage que l’on aborde que trop rarement le statut des « majors ».


En effet, personne ne sait précisément le rôle des maison de disque et pourquoi elles deviennent, à l’heure d’internet, de plus en plus inutiles. Ainsi, il serait à mon sens très pédagogique de rendre un peu plus transparents les méthodes de rémunérations des artistes.

Aborder objectivement les moyens que donnent ces dernières aux artistes pour les aider et comment elle calculent leur ’retour sur investissement’ et comment elles contribuent concrètement à la diversité culturelle. Beaucoup d’artistes, dont les bouches ne sont pas liés par un contrat juteux, admettent qu’aujourd’hui, les maisons de disque ne prennent plus aucun risque et signent de moins en moins d’artiste afin d’optimiser leurs rentes.

Parallèlement, une étude globale et objective de la consommation de bien culturel mettrait en évidence qu’aujourd’hui, nous consommons bien plus qu’a l’époque de vinyle & CD. Et de la à dire que le piratage à propulser en avant cette consommation, il n’y a qu’un pas.

De ce constat, la question du piratage prend un tout autre angle. Et je m’amuse de voir des gens payer pour pirater librement et voir ainsi des nouveaux modes de consommations naître d’eux même grâce au réseau des réseau.

Le piratage à toujours existé et existera toujours. Je copiais des K7 quand j’étais plus jeunes, puis des CD, et maintenant que j’ai un pouvoir d’achat, j’attends que l’on me propose des offres adaptées à ma consommation.

Hadopi est déjà mort, aucune loi ne sera en mesure de stopper le piratage. Mais déjà si le discours autour de nous était un peu plus honnête et transparent, peut être que les choses avanceraient dans le bon sens.

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