_Ulysse_ _Ulysse_ 27 novembre 2009 13:53

Bonjour,

Si vous avez bien lu l’article j’y explique que le capital est crée puis détruit lors du remboursement de l’emprunt, il y a donc bien une concurrence entre des flux (flux de crédit vs flux de remboursements) même si je l’ai pas dis explicitement (j’aurais sans doute dû le faire).

Vous dites que la différence est une inflation légère mais celle-ci est de 10% par an, es-ce léger compte tenu de la croissance limitée du PIB dans la zone euro ?

Quel est le pouvoir réel des banques centrales ? Il est assez limité me semble-t-il. Cela tient plus de l’envoi de signaux aux banques qu’elles peuvent écouter ou non.

Quand à l’état, où ai-je dis qu’il fallait qu’il joue le rôle de banquier ? Il me semble que vous extrapolez beaucoup. D’ailleurs les propositions de systèmes alternatifs (que je connais) au système actuel ne le proposent pas.

Il me semble par ailleurs que de nombreuses banques ont bien failli dans l’évaluation d’un certains nombre de risques. Le pb n’est pas que certaines fassent quelques erreurs limitées. Le pb c’est qu’elles se sont planté (erreur ou volontairement ?) sur des volumes astronomiques. La bonne question à se poser c’est pourquoi ces professionnels de l’évaluation du risque se sont plantés ? Pourquoi maintenant et pas il y 30 ans ? ou 50 ans ? Pourquoi les banquiers ont « buggé » depuis 1995 ?

PS : je précise tout de suite que les banques ne sont pas les seules responsables (il y a aussi les élites intellectuels, les politiques et donc l’état) même si elles restent un acteur incontournable.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe