njama njama 5 décembre 2009 15:00

Nous ne savons absolument pas ce qui risque de nous arriver si par malheur, nous n’avons pu répondre à une réquisition. Les rumeurs, les menaces de sanctions sont nombreuses et inquiétantes : interdiction de se présenter au Diplôme d’État, interdiction d’exercer la profession, interdiction de devenir fonctionnaire... Toutes plus anxiogènes les unes que les autres, mais personne n’est en mesure de nous dire ce que nous risquons vraiment. Nous ne savons rien, rien sur nos conditions de réquisitions

On ne peut rien vous dire, simplement parce que rien n’existe ?
En État de droit, les sanctions possibles sont définies.
On voit très mal quelles pourraient être les interférences sur la validation d’un parcours universitaire ?
D’autre part, la profession d’infirmier ne peut pas être assimilée à une profession de fonctionnaire, en hôpitaux publics, l’hôpital est l’employeur. Le corps professionnel de cette activité n’est pas un corps d’État, comme celui de l’armée ou de la police. Cette formation permet des activités en libéral, en France et dans certains pays étrangers.

Si l’on ne peut vous répondre, c’est vraisemblablement qu’il n’y a justement aucune disposition légale, ou réglementaire qui va dans ce sens. Si il y avait eu des dispositions légales, elles auraient fait l’objet de publications au Journal Officiel, ou des circulaires précises émanant de la préfecture existent.

Puisque ces réquisitions sont de fait des contrats de travail, il faudrait peut-être prendre des renseignements auprès de l’Inspection du travail dont un des rôles est de vérifier la régularité des contrats ou des conditions de travail ...
Or de contrats, il n’y a pas semble-t-il à vous lire ?

Voyez également avec un syndicat étudiant ce que vous pouvez faire ... et gardez toute votre civilité, ne réclamez que la transparence.
On vous donne des bonnes raisons de le faire « On exige de moi un document justificatif, mais je n’ai rien, »

Ne jouez pas le jeu de faire de la pub, ce n’est pas votre rôle ! puisque vous avouez vous même vos manques de compétences "Nous ne savons rien, ... , rien sur le vaccin lui-même, sauf les informations passées par le prisme des médias, mais nous n’avons eu aucune formation/information au sujet de ce que nous injectons."

Ma voisine est directrice d’une très grosse école. Des parents viennent la voir plus ou moins affolés par les médias en lui demandant ce qu’ils doivent faire. Elle leur dit qu’elle n’est pas médecin, et qu’elle ne peut donc les conseiller sur ce choix, ce qui est juste, et qui n’est pas dans ses prérogatives. A eux de voir, et d’en discuter avec leurs médecins.


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