titi titi 10 décembre 2009 08:17

Il n’empêche qu’à part sur des emplois peu qualifiés sur des grosses masses on ne peut pas faire d’arithmétique avec les ressources.

Exemple :
Une société qui emploie :
1 secrétaire à 39h
3 technicien à 39 h
1 cadre à 39 h

On passe à 35 heures. On « partage » au total 20h de travail... Ca fait 1/2 poste. Qui veut travailler 20h sachant qu’à ce quota d’heures ce n’est pas cumulable avec les assedics ?
Quel profil choisir pour une poste qui va constituer en 4h de secrétariat, 12 h de technique et 4 h d’encadrement ?
C’est insolvable. Sauf si l’activité globale de l’entreprise progresse pour « libérer » des temps complets.
Or celà peut tout à fait se faire à 39h la différence étant qu’à 35h le seuil de déclenchement du temps plein se fera plus tot.

Mais si il n’y pas accroissement de l’activité pour le cas de cette société, le 35h n’apporteront aucun emploi. Nada. 
Et en attendant on a une secrétaire qui a toujours autant de travail et qui doit le faire en 35h...elle est pas contente parcequ’elle pensait rentrer plus tot le soir (c’est ca que lui avait dit Martine). Et un patron qu’est pas contant car les 4 heures sup il doit les payer majorées, ou alors renoncer à des marchés.

Les 35h c’est une loi faite en application d’une idéologie datant des années 70, pour le tissus industriel des années 70.
Les 35h ca aurait pu marcher chez Usinor Sacilor, chez Manufrance, et tous les grands groupes industriels que M.Mauroy et M.Delors ont faussoyés au début des années 80.


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