Daniel Roux Daniel Roux 16 décembre 2009 20:01

Le chômage de masse n’est pas de la responsabilité des salariés et il est injuste de faire supporter aux victimes les conséquences des délocalisations massives de savoir faire, des machines et des productions.
 
Le travail salarié n’est pas une aventure humaine, c’est d’abord une obligation vitale pour des millions de personnes qui n’a rien à voir avec la satisfaction d’être utile à la société humaine. Un salarié n’a que son salaire comme richesse. Salaire avec lequel, il fait vivre toute sa famille. Enlevez lui son salaire et vous le réduisez à la misère.

Avez vous remarqué que le travail fourni et sa pénibilité est inversement proportionnel aux revenus que l’on en tire. Savez vous que les cadres supérieurs ont une durée de vie largement supérieure à celle des ouvriers et employés. Ces derniers par un mécanisme de tantine injuste, transfèrent une part de leur revenus pour financer la retraite des premiers.

La valeur travail est une imposture. C’est une invention de la bourgeoisie pour amoindrir sa responsabilité et sa culpabilité quant aux motivations et aux conséquences de l’exploitation des pauvres par les riches. Sinon pourquoi les fils ou filles de « bonnes familles » succèderaient si nombreux à leurs parents dans leurs positions privilégiées.

Il n’est pas acceptable que la vie de famille entière dépendent de la réussite ou de l’échec de tiers à qui ils vendent leur temps et leur savoir faire, de la recherche du profit maximum à court terme et de la prime à la délocalisation vers des pays à bas coût sociaux, législatifs et écologiques par le libre échange.

A quoi peu bien servir la baisse des prix et la multiplication des produits ré importés si l’on a plus ni travail, ni revenu, ni espoir, ni avenir.

L’avenir est dans des échanges internationaux équilibrés réduits au nécessaire, limitant les transports de marchandises et la pollution par une production éclatée et répartie sur tous les territoires près des consommateurs.

L’avenir c’est un revenu universel décent et garanti complété par un revenu provenant des heures de travail fourni et la fin du détournement de la plus grande partie des richesses produites vers des nantis parasites.

Le plus surprenant est de trouver les plus fervents défenseurs du système inique actuel parmi ses victimes comme s’ils n’étaient pas, eux et leurs enfants, pendus au bout de la même corde que la grande majorité de leurs concitoyens.


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