timiota 4 janvier 2010 15:59

Non non

Plus de pression ne sert à rien, d’après l’article de ieeespectrum sur MDI que j’ai lu (en général c’est du très sérieux, faisant la part des deux parties pour et contre).
En effet, on ne semble pas savoir faire un moteur qui profite directement des 300 bars, qui sont d’abord décompressés à 20 bars, quasi en pure perte (enfin, ça refroidit... trop quelquefois = givre, un des gros pbs). Ne sert que la partie 20 => 1 bar en gros.
La perte de rendement n’est pas du tout scandaleuse, car le rendement n’est pas en delta_P, mais (pour un gaz parfait) en delta(PV). Or le volume est tout petit entre 300 et 100 bar. Mon coin d’enveloppe me dit que c’est logarithmique : on peut essentiellement faire autant de travail entre 400 bars et 20 bars qu’entre 20 bars et 1 bar, car le volume est x20 dans le deuxième cas au long d’une transformation adéquate (? adiabatique plutot qu’ isotherme ? j’en perds ma thermo PV^gamma=cte, ou gamma=Cp/Cv, vieux souvenir ) .
Donc monter en bar ne fait qu’ajouter du poids pour contenir solidement tout ça.
Noter que la technologie composite du dreamliner 787 semble avoir permi d’alléger le poids de la carlingue pour résister à une pressurisation plus forte (6000 ft vs 8000 ft en standard). Il y a toujours des choses à grapiller.

De toute façon, l’intéret de l’air comprimé n’est réel que dans une future configuration « multi-énergie », ou on peut avoir une batterie électrique de secours, et ou le compresseur peut etre alimenté en énergie renouvelable aux heures creuses ou lisser l’appel d’électricité pour simplifier la gestion des « grilles » (grid).

Good luck


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