ddacoudre ddacoudre 7 janvier 2010 18:44

Le musulman remplacera t-il le juif,

Les propos populistes vont bon train et ceux fascisants ou xénophobes suivent, mais beaucoup d’hommes politiques en vue de leur réélection surfent sur la vague porteuse et ils y glisseront dedans comme y glisse notre pays. Les citoyens allemands n’étaient pas tous nazis, (je ne vise pas de ses opposants), ils l’ont démontré après son effondrement. Tous les citoyens français n’étaient pas collaborateurs, ils l’ont aussi démontré.

C’est pour cela qu’un jour j’ai écrit un article expliquant que l’on ne choisit pas de devenir fasciste, c’est lui qui ce glisse en nous. Il s’installe aussi au travers de remarques négatives qui nous paraissent être de la critique mais qui n’en est pas, comme celle que l’on a attribué à Hortefeu Frêche et d’autres

 

C’est ainsi que les éléments qui péjorent les diversités, et qui ne sont pas de la critique, (il faut faire cette distinction subtile) en sont bien, même si ceux qui les prononcent ne s’y reconnaissent pas.

S’il était facile de montrer que le fascisme se caractérise par une politique d’élimination de l’ennemi intérieur, il serait aisé de déterminer la politique qui conduit à cette élimination des individus et les autres ne l’accepterait pas, et il serait facile de démontrer que la critique formulée est une analyse fascisante.

A Marseille les melons se ramassent en secouant les échafaudages. Ce n’est qu’une histoire, mais pas forcément drôle si elle permet de maintenir un climat délétère propice à la xénophobie. Tous les pays ont de telles histoires les uns envers les autres, elles ne sont pas xénophobe pour autant, et elles ne sont pas forcément dangereuses, et même parfois plaisantes, elles ne servent pas toujours à définir l’ennemi. C’est ainsi que devant cette difficulté nous n’allons pas pouvoir jouer les inquisiteurs et rechercher qui émet une plaisanterie et qui déverse sa xénophobie, et cette impossibilité (heureusement) offrira l’espace indispensable à son développement (malheureusement).

Mais c’est seulement le temps qui le dira, quand d’autres événements viendront s’ajouter a ceux là et composer l’effet qui en ressortira, ces plaisanteries (puisque ce sont elles que j’ai prise en exemples) auront alors permis de maintenir un état d’esprit. C’est aussi difficile que cela

 

Alors comment se fait il que la plus grande masse de la population dénie comme tels, les éléments de la fascisation qui se mettent en place, comme les allemands déniaient leur camps de la mort, avec au moins une excuse c’est que l’appareil d’information était plus rustique que le notre.

 

Si ceci est difficile à comprendre, c’est parce qu’eux mêmes, qui sont des citoyens respectables, en sont porteurs, et donc à partir de là, ils élisent ceux en qui, ils retrouvent leurs perceptions.

 

Dans le même temps, démocratie oblige, certains de ceux qui veulent leurs votes s’inscriront dans l’instrumentalisation de leurs perceptions, et deviendront porteurs et créateurs des éléments à orientations fascisantes au travers de leurs fonctions et attributions, (souvent le populisme est avancé comme signe avant coureur, et lui même est le fruit de l’ignorance). Il ne faut donc pas croire que parce que nous allons éliminer l’un ou l’autre de ces élus, (qui ne sont que les effets), nous éliminerons la cause que nous tous pouvons porter.

 

C’est en cela que les médias, (qui ont un rôle et une responsabilité d’acteurs déterminantes), se trouvent être les propagateurs de ce glissements vers la « fascisation ». Rares sont ceux parmi les faiseurs d’opinions qui ont la lucidité d’une analyse sociologique, puisqu’ils ne visent que l’audimat que peut induire l’instrumentalisation de l’émotion sans savoir qu’ils font le lit du fascisme, ou que ce n’est pas leur souci si cela rapporte du profit.

 

Comment y contribuent ils, lorsque un individu est sollicité par les médias pour compatir à un événement émotionnel, à l’écoute du fait, son cerveau recherche une référence comparative dans sa base de données cérébrale (la mémoire analogique), s’il ne trouve pas un élément comparatif (parce que sa vie n’en comporte pas), il va adopter et mémoriser celle que lui propose les médias, et quand sur un fait similaire ou d’émotion égale il sera sollicité à nouveau, son cerveau fera un copier coller. c’est ainsi que la compassion sert à déterminer des comportements.

 

M. Sarkozy sera réélu en 2012, parce qu’il utilise cette technique, à chaque événement émotionnel il y associe son nom, que ce soit pour des crimes et délits pour des faits sociaux pour des événements internationaux ou autres, il pose sa marque (il marque son territoire) et au moment du vote il fera tinter la clochette pavlovienne au son de son nom et chacun ira chercher dans sa mémoire ce à quoi cette sonnerie correspond et le cerveau dira Sarkozy.

 

Le responsable de tout cela est la presse journalistique et la téloche à pensé unique, l’absence de pluralisme idéologique de porté nationale, rend le mode de pensé qui y a accès tyrannique. C’est ainsi que la télé et la presse furent à l’origine d’un drame dans l’affaire Grégory, comme elle furent à l’origine de l’affaire Outreau (c’est elle qui devrait répondre des suicides et non les magistrats, de plus notre président se sert de cet événement pour contrôler la magistrature) et comme elle sera à l’origine du développement du fascisme qui s’installe lentement jusqu’à en trouver les moyens d’expression que lui donnera la science dans la recherche de l’homme parfait grâce à la génétique finissant dans l’eugénisme.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe