Mmarvinbear mmarvin 16 janvier 2010 14:14

"Le monde selon MacDo est très pensé et est une formidable machine mise en place pour gagner de l’argent et ce n’est pas que la formule des des produits vendus qui est à décortiquée...«  : N’est-ce pas le but premier de toute entreprise ? Gagner de l’argent ?

 » le produit vendu doit avoir le même goût et être strictement identique où qu’il soit vendu dans le monde.«  : C’est vrai pour certains produits de base, mais chaque aire culturelle a des produits spécifiques qui ne sont proposés nulle part ailleurs, ou alors lors d’opérations ponctuelles. Si le produit est un succès, il peut cependant être ajouté à la carte permanente.

 » les ingrédients le composant doivent revenir le moins cher possible.«  : C’est une tendance naturelle pour tout entreprise que de réduire au maximum son coût de revient.

 »des adjuvants sont ajoutés dans le but de faire saliver«  : cela fait partie de la stratégie marketing. Mais bon on ne sens ces odeurs que dans les restaurants, donc il faut deja avoir fait le geste volontaire d’y rentrer.

 »tout a été chronométré et à tous les stades.« 
 : c’est le principe de base du taylorisme. il existe depuis les années 1920.

 »au niveau distribution, approvisionnement et contrôle financier avec une informatique de premier ordre«  : les restaurants se fournissent auprès de distributeurs qui eux s’approvisionnent au niveau local ou régional. Quand Bové a démoli un macdo pour se faire sa pub, il a bien dissimulé le fait que les agriculteurs du coin étaient furieux contre lui car ce sont eux qui devaient fournir la viande, la salade, les pommes de terre et autres au distributeur. Pour des raisons évidentes, seul le poisson échappe à cette règle.

 »au niveau « humain ». Le système américain du « self made man » fait que l’employé du bas de l’échelle peut « grimper » tout les échelons et avoir l’opportunité de devenir « franchisé »« 
 : les fastfood sont les endroits ou on voit le plus de maghrébins ou des noirs occuper un poste hiérarchique élevé dans le domaine de la restauration de groupe...

Les grandes brasseries parisiennes, chantres du bon goût et du bon accueil français se sont signalé d’une façon exemplaire : lors d’un testing, un jeune typé arabe (mais bien habillé, pas de casquette à l’envers ou d’accent 9-3 forcé) se présente pour une place de serveur, mais on lui répond (gentilment) qu’il n’y a pas de place disponible. Dix minutes après, un blanc se présente pour le même poste. On lui demande s’il ne peut pas commencer le soir même...

Tout est dit...


 » Le risque commercial est entièrement sur la tête du franchisé qui assume tout les risques financiers et donc les crédits d’investissements (bien sur MacDO a fait les études de « faisabilité »)« 
 : Le nombre de faillite et de fermeture est très faible comparé aux autres établissements du même genre.

 » je pensais que la tradition culinaire française basée sur des produits frais ne pourrait pas être si vite balayée par un marketing orienté sur la nouvelle façon de vivre des bourgeois. " : En fait, les mc do ont vite marché aussi à cause des cafetiers et brasseurs bien franchouillards qui ont arnaqué des décennies durant les jeunes étudiants en vendant à prix d’or un jambon-beurre fait avec du pain rassis, du jambon périmé et du beurre rance... Il n’y avait aucune autre alternative économique pendant longtemps et quand le grand M jaune a fini par se pointer, les jeunes ont trouvé des produits variés, de qualité variable selon ses gouts et à un prix raisonnable.

Alors si tout système est criticable, je suis quand même d’avis de balayer devant sa propre porte avant de critiquer les autres.


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