magicvince 18 janvier 2010 22:28

De quoi vivent les libristes ?

- La majorité des contributions sont faîtes par des personnes qui sont payées pour le faire : IBM, Red Hat, canonical, etc... et plein d’autres boites de toutes tailles ont une part d’éthique et une part d’intelligence pour coopérer ensemble à l’avancée de certains projets : quand vous êtes des fabricants d’ordinateurs pas trop stupides qui veulent pas se faire tenir par un éditeur, vous mettez en commun des compétences qui vous sont utiles aux uns et aux autres... On aurait rêvé que l’industrie du disque est des initiatives similaires au lieu de faire du lobbying pour des lois liberticides.

- Ensuite un grand nombre de petits contributeurs ont le bon sens en fonction de leur compétence de faire connaître les bugs qu’ils rencontrent, de proposer un bout de traduction, un bout de code... une multitude de micro contributions qui font les grandes rivières numériques. Celui qui achète à tendance à râler auprès du service après-vente tandis que l’utilisateur de libre n’a aucune raison de se plaindre (sur le rapport qualité prix) mais à tout à gagner à apporter son petit plus,

- l’agenda de développement d’un logiciel libre n’est pas une date markétée de sortie, mais un objet qui peut continuellement évolué (ça ne coûte rien de mettre à jour son logiciel) par petites touches progressives et utiles, là où la viabilité d’un produit commercial passe par la nécessité de rendre obsolète la version précédente (sinon aucune raison d’acheter le nouveau), ce qui est très coûteux).

- Pour Stallman : Il coûte beaucoup moins cher que le premier cadre venu :
Il dort dans son bureau, n’a pas de famille à nourrir, n’a pas de voiture (et encore moins de fonction), ne facture pas un trajet à chaque organisateur mais partage les frais d’un « tour » entre tous, il préfère loger chez l’habitant plutôt qu’à l’hotel, recherche les bons petits restos plutôt que les lieux people, il est aussi chercheur associé au MIT, il n’a pas besoin de changer d’ordi tous les ans avec les nouvelles versions de son système, il n’a pas de téléphone portable, etc...
Ce n’est pas un saint, mais effectivement partant de là, il peut vivre avec pas grand chose et être en conformité avec ses idées. En revanche je peux comprendre que pour un consumériste moyen ce schéma de vie n’est pas représentable...


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