eric 29 janvier 2010 19:18

Article sans surprise. Positions parfaitement défendables, on affiche la couleur. Il s’agît de défendre une laïcité « négative », de combat. C’est le sens du mot équilibration. Une autorité extérieure se donnerait le droit de décider ce qui est légitime ou non en matière de manifestations « religieuses ».
Un seul problème mais qui est à noter : ce n’est pas la conception juridique et politique de la laïcité à la française. Ce n’est plus la neutralité de l’État telle qu’elle est ressortie du compromis laïque après les crises du début 19ème.
A mon avis, dans les cinquante dernières années, ce discours est « premier » et les appels à une « laïcité positive » sont une réaction. Je pense que les partisans de cette laïcité « négative » se sont engagés dans un combat risqué en réveillant cette querelle. Ils sont peu nombreux, leur débat intéresse peu de gens, mais il énerve de plus en plus les croyants.

La réalité est que la pratique actuelle de la laïcité par certains agents publics partisan et idéologisés fait souvent la part belle à cette laïcité négative telle qu’elle est évoquée ici. Mettre sur le tapis la question n’est pas une bonne idée pour eux à mon avis parce que justement, au regard du droit international et de l’air du temps ce sont surtout leurs pratiques à eux qui risquent d’être remises en questions et au nom de leur propres principes.


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