Lutter partout contre la violence et le sexisme mais pas avec des matraques .
http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article934
*Les enseignants ont peur. Les jeunes-filles aussi.
Vous pouvez lire ce papier de Marie-Estelle Pech sur le Figaro du 27 nov 2009. L’article évoque après la projection du film "La journée de la jupe" les réflexions des enseignants sur les violences et le sexisme des jeunes dans les classes de villes de banlieue parisienne. « Je suis rentrée plusieurs fois en larmes chez moi, dépassée » (http://www.lefigaro.fr/)
Violence à ce point . Pas partout sans doute.
* C’est
pourquoi l’information doit circuler. Mais QUELLE INFORMATION ? Car il
ne s’agit pas de recommencer les mêmes scènes télévisuelles que du
temps des campagnes de 1997 ou de 2002 et d’insuffler plus encore la
peur au profit du sécuritarisme policier. Il ne s’agit encore moins de
promouvoir une vision unilatéralement ethnique ou communautariste de la
violence. Mais pas d’angélisme non plus il y a désormais un racisme
anti-blanc qui répond à un racisme anti-noir ; un racisme anti-français
qui répond à un racisme anti-immigré des ex-colonies.
Face à
cette situation *la rhétorique de l’IDENTITE NATIONALE parait piteuse*.
Un sondage récent montre une indifférence des français sur ce plan .
Pire la fétichisation des symboles de la nation produirait des
réactions de type blasphématoires (« Pisser » sur le drapeau ou siffler
la Marseillaise). Ces réactions ne sont pas du racisme anti-français.
Il en va autrement des bombages de bâtiments officiels ou d’insultes
anti-françaises de personnes françaises ou supposées telles.
Il
n’y a pas que les enseignants a tirer la sonnette d’alarme ; LES FILLES
AUSSI. « Les filles portent des pantalons ou s’habillent comme des
sacs, car elles n’ont pas la possibilité de dévoiler leur féminité par
peur d’être mal considérées. » Les jeunes filles, dans certains lycées
et certains quartiers, subissent un sexisme virulent soit celui des
machos blancs qui prennent pour modèle les éructations du chanteur
Orelsan ou soit celui des jeunes musulmans influencés par l’islamisme
radical qui menacent les jeunes filles non voilées. Mais pas d’amalgame
tous les jeunes musulmans ne sont pas imbibés de respectabilité
d’apparence et des pro-voile imposés. Et tous les jeunes blancs ne sont
pas fan d’Orelsan.
Cette clarification permet de combattre le
PHANTASME DE L’ISLAMISME RADICAL PARTOUT comme danger public numéro 1.
Il y a bien des islamistes radicaux qui cherchent à créer des groupes
radicaux . Il faut évidemment les combattre et stopper leur faculté de
nuisance. On ne saurait à l’instar de l’extrême-droite s’en prendre
constamment à toute une communauté religieuse pour ce faire.
Pour
être juste, il faut bien dire qu’aujourd’hui LA POLICE elle-même fait
peur. Sous le sarkozysme, elle intervient sans ménagement contre la
population, elle brutalise et emprisonne des innocents. Le dernier cas
date de la venue de F. Fillon, L. Châtel et V. Pécresse au lycée
Roosevelt de Reims : Tous dans le panier sans distinction et
gardes-à-vue de 24 heures suivie de comparutions immédiates pour cause
de menaces de prison. Les innocents largement majoritaires sont dans le
tas ! (2) La peur de la police devient désormais plus réel que la peur
des islamistes. Mauvais temps pour les libertés et la démocratie !
VIVENT
LES ENSEIGNANTS ! Les enseignants ont une lourde tâche pédagogique. Il
mériterait d’être mieux soutenu par les politiques. Au regard des
mouvements revendicatifs du premier semestre il y a tout lieu de penser
que ce n’est pas le cas. Décidément le sarkozysme n’est pas bon pour le
peuple-classe français !
Christian Delarue
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