Philippe Vassé Philippe Vassé 11 février 2010 10:59

Gabriel,

Votre commentaire me semble porter en lui-même des contradictions inconciliables les unes avec les autres.

Le point 1 qui semble souhaiter une « politique juridique, fiscale et sociale unique » (oui, mais laquelle exactement ?) contredit, faute de clarté, les points suivants, notamment le 3 qui est d’une grande justesse sur le fond des faits.

S’il s’agit de fédéraliser des règles et des politiques qui mènent des centaines de millions de citoyens à la misère et donc à la révolte, l’intérêt de cette « harmonisation » ne paraît pas évidente.

Vos autres remarques sont certes légitimes, mais elles sont en totale contradiction avec les critères du Traité de Maastricht qui agit ici comme un CARCAN étrangleur des Etats membres de la zone euro.

Il paraît évident que l’on ne peut pas changer radicalement de politique économique, monétaire et sociale, sans rompre avec les outils, Traités et obligations qui en découlent qui ont conduit aux problèmes structurels lourds actuels.

Il ne s’agit pas donc d’ouvrir les yeux des citoyens de la zone euro (ce qui se passe a déjà fait de ce point un fait acquis), mais de porter le débat public sur lE FOND DES CHOSES.

Affirmer des « on doit » et des « il faut » est certes l’expression d’objectifs légitimes et dignes d’attention.

Mais, le problème essentiel est dans le présent cas de passer de l’expression orale ou écrite de ces souhaits à sa concrétisation dans les faits réels, en clair d’établir un pont entre les réalités vivantes d’aujourd’hui et ce qui est nécessaire pour demain dans l’intérêt public de plus de 325 millions de personnes humaines.

A mon humble sens, cela passe par la compréhension claire des processus et des évènements, condition préalable à toute décision ou action de nature collective ( celle des Etats, des citoyens, des collectivités de citoyens et d’Etats)

Bien cordialement,


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