joelim joelim 15 février 2010 11:40
Vous m’avez mal lu (pourtant j’ai insisté), je ne parle pas de système opérationnel en l’état actuel des choses mais d’une voie de recherche qui serait peut-être la seule possibilité de viabilité d’un système de vote électronique. Et qu’on pourrait appliquer à des consultations moins critiques que des élections : en effet il n’y a aucune raison de se passer de la fiabilité d’un vote papier et d’un comptage manuel, même si elle n’est pas totale non plus. Vous avez quand même constaté j’espère que j’étais en défaveur du vote électronique ? 

les scientifiques étudient ce problème depuis des années, il y a beaucoup d’articles disponibles sur internet sur ce sujet
Ah bon, vous avez fait un état de l’art ? Pouvez-vous publier les références d’articles évaluant la solution précise que je propose ? Si j’ai écrit cet article c’est justement qu’il y a peu de matière. Dans quelques travaux scientifiques de synthèse disponibles sur le net tels Ethique et vote électronique, ou Analyse des vulnérabilités de trois modes de vote à distance, l’approche précise que je propose (duplication des traitements) n’est pas évoquée. Avez-vous mieux ?

Vous dites que mes propositions sont irréalistes mais vous posez mal le problème : les machines à voter commencent à être très utilisées dans certains pays, je suis d’accord que c’est catastrophique et qu’il faudrait revenir au papier mais ce n’est pas nous qui décidons, et on peut quand même réfléchir à d’éventuelles solutions électroniques fiables. Vous dites « non », moi je dis, regardons si on peut faire quelque chose qui tient la route.

J’ai évoqué les problèmes de pression de vote, mais merci d’en reparler car effectivement c’est un problème plus important que je le pensais. Encore une fois je ne prétends pas remplacer le vote papier mais j’essaye de trouver un moyen fiable d’effectuer des votations électroniques sur des sujets où le risque de pression est moins prononcé : élections de représentants professionnels, etc. De toute manière la pression de vote est susceptible de survenir également en cas de vote papier (mais sans preuve possible ce qui est mieux je vous l’accorde). Une législation adaptée pourrait peut-être éviter la majorité des dérives.

Pour finir, la cryptographie à clé révélée assure, avec une fiabilité équivalente à celle des transactions électroniques, les fonctions de confidentialité et d’authentification. L’une, l’autre, ou les deux. Sans connaître ces mécanismes je conçois qu’il soit difficile de comprendre pourquoi je pense qu’un système (s’il est dupliqué dans des organismes rigoureusement indépendants) pourrait peut-être être viable. Et toutes mes précautions au conditionnel ne signifient pas que ce que j’écris est irréaliste, mais que je suis prudent, ce qui est plutôt compatible avec l’approche scientifique.

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