Aurelien Aurelien 19 février 2010 13:20

La haine de « la finance » remonte au XIX eme siècle, largement alimentée par la gauche marxiste et l’extrême droite. On peut certes lui reprocher des erreurs dans la crise financière 2007-2009, mais eencore une fois, l’observation des faits montre qu’elle est loin d’être seule coupable.

La question des banques centrales, et plus largement de la création de monnaie, mériterait un vrai débat. Ce monopole public est à l’origine de toutes les bulles puisqu’il vient distordre l’information sur les prix en offrant à certains acteurs la capacité de profiter d’une inflation localisée sur des actifs, notamment financiers (subprimes ou dette publique qui est portée par cette inflation, c’est le but en général).

Plus intrinsèquement, « la finance » peut se restreindre aux seules banques d’investissement, ou aux banques dans leur ensemble, ou aux fonds de pensions et fonds mutualistes qui gèrent l’épargne des individus, les assureurs qui couvrent nos risques, les fonds souverains, mais dans ce cas, il faut ajouter les endettés et ceux qui cherchent des fonds propres : Etats aux 32 trillions (32.000 milliards) de dollars de dettes qui circulent sur les marchés financiers, entreprises qui s’endettent pour investir, ménages qui s’endettent pour acheter leur maison, leur voiture ou leur écran de télévision. Ca fait du monde.

Bref, de quel périmètre parlez-vous en crachant sur « les salauds de la finance » comme s’exprimaient les fascistes des années 30.


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