Mycroft 19 février 2010 17:44

J’ai au contraire un projet de société qui est vraiment démocratique :

Le pouvoir pour le peuple, par le peuple, et sur un peuple indivisible.

C’est probablement sur le dernier point que nous différons le plus, parce que je suis personnellement pour un concepts qui échappe à bon nombre de libéraux : la solidarité. Pas la charité, qui consiste à jeter des miettes à ceux dans le besoin. Mais la solidarité qui consiste à considérer que chacun est responsable de tout le monde, comme l’a dit Saint-Exupéry.

Ce que je propose n’est pas du délit de sale gueule, justement parce qu’avoir du pouvoir, ce n’est pas un caractère subjectif, c’est un fait objectif et menaçant.

C’est justement le seul moyen d’empêcher la mise en place d’un état policier, qui ne sert justement qu’à défendre les inégalités. Tout les état policier ont été mis en place pour protéger des nantis. C’est justement parce que les gouvernants étaient hors de contrôle qu’ils ont développés des dictatures.

Le vote n’est pas une structure de contrôle suffisante, pas sans une modification radicale de la gestion des campagnes électorale.

Il faut diviser la tête pour que le peuple règne.

Quand à l’égalité dans la misère, vous semblez ne pas comprendre que cette dernière est relative. Ce qui nous apparaît comme de la misère passait pour plus que du luxe au moyen-âge.

De plus, le collectivisme n’empêche pas la progression du savoir et de la science. Il suffit de voir les avancées scientifique de l’URSS. Néanmoins, l’abscence de démocratie nuit de fait à la science, et à l’évolution du confort materiel des citoyen. Mais rien n’empêche de définir un système collectiviste et démocratique, sous réserve de comprendre ce qui nuit à la démocratie, et qui est tout bêtement l’excès de pouvoir.


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