le naif le naif 26 février 2010 21:30

@ Philippe Vassé 

 »Techniquement, certes, une telle mesure serait de nature à changer beaucoup de choses." Cette possibilité était tout à fait réalisable en 2008, sans expropriation. De deux choses l’une soit les actionnaires des banques mettaient la main à la poche, soit l’État en recapitalisant les banques comme elle l’a fait en devenait légalement propriétaire pour l’€ symbolique. Hors ce n’est pas ce qui à été fait !!!! Pourquoi ????? Là est la question.....

« La, question est surtout éminemment politique derrière la mesure  »technique" : quel(s) gouvernement(s), appuyés sur quelles forces sociales, se lancerait (aient) dans un programme d’expropriation de ceux que beaucoup appellent déjà...les expropriateurs du travail ?" Déjà sur les syndicats et salariés des banques, il aurait été possible de les transformer en sorte de banques coopératives ou mutualistes et au lieu de laisser en place les dirigeants de s’intéresser de plus près à leurs magouilles en envoyant Tracfin par exemple encore aurait-il fallu qu’aucun politique n’ait quoique ce soit à cacher et là.... La porosité privée/public et les conflits d’intérêts sont devenu monnaie courante ces dernier temps.....

"A l’évidence, les pathétiques mesures, sans lien avec des réalités politiques concrètes, proposées par des économistes qui souhaitent mettre une rustine sur un trou gigantesque, tels Jorion ici, Stiglitz ou d’autres, restent...pathétiques et montrent seulement l’impuissance de la pensée qui soudain doit s’affronter à des problèmes d’envergure mondiale et de natures très diverses." Un ministre des finances compétent ne serait déjà pas un mal, épaulé par un staff d’économistes, si vous n’aimez pas Paul Jorion, Frédéric Lordon dont les idées sont beaucoup plus iconoclastes et radicales, aurait pu faire merveille, mais je suis sur qu’en cherchant bien, il doit y avoir des pointures méconnues.

"Ceci dit, l’expropriation et l’étatisation (ou plus exactement la socialisation) du système bancaire serait une mesure de sauvegarde de l’intérêt public mondial, au sens le plus élevé du terme." je dirais même que c’était la moindre des choses puisqu’on a socialisé les pertes, si tel avait été le cas les bénéfices mirifiques des banques ainsi que les bonus seraient dans les caisses de l’État à l’heure qu’il est, et les banques ne seraient pas en mesure de spéculer contre l’euro...... A bien y réfléchir, je me demande si on ne pourrait pas parler de haute trahison.......

Slts


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