Biaise Biaise 2 mars 2010 19:13

En fait, docdory, il vous manque une notion : celle que la transsexualité ne serait pas une maladie. En effet, nous grandissons et nous construisons et la plus grande tâche dans notre vie est : devenir nous-même et affirmer son identité malgré les influences de la société où les limites de notres corps.

Le fait d’avoir un corps de femme quand on se sent homme nous met face à une limite du corps humain que certains animaux ne connaissent pas : nous ne savons pas changer de sexe (biologique, autrement j’utilise la notion de « genre »).

Les femmes enceintes sont médicalisées, un processus pris en charge par la sécurité sociale. La gestation n’est pourtant pas une maladie. Mais les frais médicaux sont nécessaires pour son bon déroulement. De plus l’État se doit de mettre à disposition des femmes enceintes tous les moyens modernes accessibles. Autrement, ce serait un scandale.
Il doit tout bonnement en être de même pour les transsexuel(le)s.

Le DSM, que j’ai souvent consulté, ne peut pas être pris au sérieux. Il est fait pas des vieux psychatres qui travaillent entre eux et se recrutent entre eux. C’est fermé, ce n’est pas un milieu propice à des recherches efficaces et encore moins critiques. Nous les remercieront notamment d’avoir rendus fous des enfants dits « hyperactifs » aux USA en les gavant de médicaments.

Un dernier point sur la politique.
-> Il s’agit bien sûr d’une éhonteuse hyppocrisie de retirer la transexualité des maladies mentales alors que la France est à ce point en retard sur les relations entre les trans et le corps médical tout comme sur le changement d’État civil. De plus, la Halde ne reconnait pas officiellement la discrimination pour transexualité, voir mon article « des droits pour tous, sauf pour toi » plus tôt dans l’année pour observer le calvaire d’une des nombreuses victimes.


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