sleeping-zombie 9 mars 2010 11:33

Salut,

Article intéressant, mais qui porte en lui ses propres contradictions...

Donc je résume ce que j’en ai compris :

la pollution importante est un phénomène typique des périodes de début de croissance industrielle, alors que les populations sont prêtes à accepter un certain niveau de pollution en échange d’un enrichissement rapide ;

 phase 1, on pollue comme des malades

Or, à l’époque de Tertullien, la population mondiale n’atteignait pas les 200 millions d’habitants. Mais, déjà avant lui, Platon, Aristote ou Confucius avaient exprimé les mêmes terreurs.

phase 2, on s’inquiete de la dégradation de la qualité de vie

plus un pays est riche, plus ses citoyens consacrent des ressources importantes à la qualité de l’environnement

phase 3, on prend des mesures pour stopper cette dégradation

la qualité de l’air, de l’eau et de l’environnement en général est plus grande que jamais dans les grandes villes ;

et phase 4, on est satisfait du résultat.

Jusque là tout va bien, et on est a peu près d’accord, par contre ta conclusion... laisse échapper une sorte de « pet de l’esprit » qui n’a a priori rien a voir avec le sujet de l’article : ta haine de « l’étatisme, socialisme, bureaucratie » ou que ne sais-je encore.

Pourtant, tu admets a demi-mot dans ton article que l’écologie est nécessaire (c’est la phase 3), donc c’est pas l’écologie elle-même que tu condamnes. (1)
Tu admets également que l’écologie n’est pas rentable (voir ce que tu cites qui m’a inspiré la phase 1), donc faut pas vraiment compter sur l’investissement privé d’un régime capitaliste pour s’en s’occuper.

Alors que reste-t-il ?

(1) a moins que tu n’aies pas compris que compris que c’est justement le réflexe de préservation de son environnement qui a permis d’éviter les catastrophes. L’un de nous deux tiens un raisonnement fallacieux...


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