dupont dupont 9 mars 2010 11:08

Ouais...
Donc la solution, comme toujours, aller prendre dans la poche des autres en l’occurence les mauvais patrons, les sales riches et bien sûr l’Etat honni mais duquel on attend tout. Et hop là, le tour est joué !
Et si, déjà, on mettait tout le monde sur la même ligne : les politiques, les fonctionnaires, les régimes spéciaux, les cadres, les non-cadres, les cultivateurs, les artisans... avec des références communes et des prestations versées selon un mode de calcul identique ?
Et si les subventions aux CE de certaines entreprises, qui vont rejoindre le système général en le grèvant suite à des conditions avantageuses accordées à leurs salariés, versaient l’excédent aux caisses de retraites (SNCF, RATP, EDF...) ?
Et si travailler plus longtemps n’était pas ressenti comme une corvée dès lors que les conditions de travail étaient adaptées ?
Et si l’on mettait un plafond de retraite par foyer fiscal, le complément étant du domaine de la gestion individuelle ?
Et si les « petites retraites » que l’on se plaît à afficher sur un ton misérabiliste n’étaient que le résultat d’un calcul équitable et donc incontestable, le plus à apporter n’étant pas une affaire de montant de retraite mais de solidarité nationale ?
Et si au final, le problème se révèlait insoluble tant que l’emploi ferait défaut (60% d’emplois industriels disparus en quelques années) ?

Alors imposer, taxer, demander à travailler plus longtemps quand il n’y a rien à faire : les fausses bonnes solutions. De même que celle des partisans de la lutte finale prêts à faire des grèves dures dans le désert...industriel, pour préserver des avantages acquis auxquels ils n’ont plus droit.

La solution ne peut passer que par l’emploi et l’équité dans l’attribution des pensions.


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