sisyphe sisyphe 10 mars 2010 04:24

Bien sûr, ce n’est pas nouveau...

Bien sûr, ça ne peut aller que de pire en pire

On en arrive, effectivement, à regretter qu’il n’y ait pas un organisme ; non seulement de « régulation » comme le CSA, mais, surtout, capable de sanctionner les fautes et manquements graves à la loi, à la déontologie, et au devoir d’information.

TF1, et les chaînes publiques dans la foulée, puisque leur directeur est désormais nommé par le chef de l’état en personne, sont devenues des auxiliaires du pouvoir, de la police, de l’ordre policier, de la désinformation, de la propagande gouvernementale, de l’autocratie de moins en moins rampante, de plus en plus galopante...

Et dire que l’intox US et anti-chaviste pousse des cris d’orfraie, quand celui-ci ne renouvelle pas le contrat de chaînes totalement désinformatrices, criant à la dictature, quand aucun média US n’a rompu ni dénoncé la propagande de désinformation qui a précédé et accompagné la guerre en Irak !

Le problème, notamment pour l’histoire des « non-floutages » des visages, par TF1 est, là, d’ordre JURIDIQUE  ; le procès aurait dû, dans une démocratie digne de ce nom, être annulé pour vice de forme, et TF1 condamnée à verser des dommages et intérêts aux victimes, pour atteintes graves à la vie privée et au droit à l’image.

A quand, enfin, dans le droit français, comme aux Etats-Unis (on peut, au moins, leur reconnaître cet avantage démocratique sur nous), le droit de déposer des PLAINTES EN NOM COLLECTIF  ; notamment par les associations de défense des consommateurs, des citoyens  ?
On verrait les petits vassaux délateurs des médias, les pollueurs, les empoisonneurs, les arnaqueurs de tous calibres, enfin attaqués sur la seule chose qui peut les contraindre au respect de la loi ; le dieu-fric !

En attendant, merci à Olivier Bonnet de son article, merci à tous ceux qui se mobilisent pour dénoncer ces abus, ces enfreintes à la loi, et, plus que jamais, ce mot d’ordre de mai 68 ; ouvrez les yeux, et fermez la télé.


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