ddacoudre ddacoudre 13 mars 2010 10:07

Bonjour luciole

 

Ha les chiffres nous leur faisons dire ce que bon, nous semble. Ils sont un indicateur essentiel de notre existence pour nous donner une mesure et seulement cela, pour autant chacun de nous les percevra à l’aune de son existence relativisant de fait leur porté normative, et heureusement. Nous connaissons cela avec les températures indiquées par les thermomètres que chacun perçoit en fonction de son état physique quand ce n’est pas sa lecture qui en induit la perception. C’est notre nature humaine qui veut cela et l’oublier est prendre le risque d’erreur.

Depuis l’âge de pierre nous ne cessons de prospérer grâce à notre aptitude à l’apprentissage avec quelques périodes cycliques de régression. Ceci dit pour en revenir à ton article globalement le patrimoine des français à progressait avec des inégalités qui font que 10% d’entre-deux détiennent la moitié de la richesse. L’on observe également que malgré cet accroissement de la prospérité les inégalités sont en constantes progressions dans tous les pays industrialisés, nous ne pouvons donc pas dire que la réalité de la prospérité des uns entraîne celle des autres. Globalement la misère a régressé et la pauvreté aussi (bien que des circonstances particulières la maintienne en Afrique). En France la pauvreté diminue, de 10% base 50% du revenu médian elle est tombé a 7% en 2007. Pour autant les citoyens ont le sentiment d’une diminution du pouvoir d’achat, il me semble évident que cela soit lié à la constant sollicitation de la consommation soutenu par la permanence d’une publicité incitative, comme le vent nous donne l’impression d’avoir plus froid pour une même température.

Ceci est d’emblé évacué dans ton article laissant l’impression qu’il suffit de penser que la mise à disposition de quantité de biens disponibles déterminant la réalité d’une disposition de choix est un indicateur de prospérité. C’est là la limite des chiffres, à ne lire notre existence qu’au travers d’eux nous finissons par croire ce qu’ils racontent, comme nous le faisons aujourd’hui au travers de ceux indiquant la dette des états. Alors que nous disposons des moyens de nous faire un jardin de l’Edem nous nous répétons que nous sommes en crise pour vouloir suivre des indicateurs normalisateurs qui ne peuvent être qu’indicatif et non guide de l’existence.

 

Cordialement.


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