mokhtar h 16 mars 2010 23:53


Je suis effrayé par le cynisme de l’article. En parler comme cela avec une telle froideur.... Cela devait arriver tôt ou tard avec l’individualisme et le matérialisme ambiant en occident. Pousser à l’élimination (ou le suicide) SOCIALISéS d’une partie de la population, c’est plus qu’énorme.

Avant çà, il y a la famille et la solidarité familiale perdue, pour un minable « désir de vivre sa vie » seul, pour se retrouver salarié nucléarisé et atomisé. Le capitalisme ne s’accommode pas de la solidarité familiale et ne reconnaît que l’individualisme, avec l’indépendance factice et, au bout, la liberté de se faire surexploiter et même d’être poussé au suicide... avant même l’âge de la retraite.
Pardon à l’"auteur, je ne veux pas l’insulter mais ces idées là m’horrifient. Le paroxysme de telles propositions, c’est MalthuS et Hitler, à la fois
Il y a tout de même, s’il le faut, l’allongement de l’âge au travail, jusqu’à 65 ans ou plus, même dans des postes moins pénibles, même après la retraite à 100% : oui, les faire même travailler, même à mi-temps, pour cotiser, après l’âge de la retraite, tout en percevant leurs mensualités de retraités . Je ne sais pas où j’ai lu quelque part que la mortalité au 3ème age est de 50% dès la première année de retraite. Faut-il aller plus loin et en pousser davantage vers la porte de sortie ?Révoltant comme proposition.
Il y a l’imposition des riches, que personne ne veut envisager, je ne sais pourquoi. Il y a la taxation des banquiers , et les fortes pénalités pour les plus véreux ou banksters.L’idéologie dominante a-t-elle été à ce point efficace que même l’idée de taxer davantage les riches n’effleure même pas les esprits ?

Il y a une autre croissance, celle des services de proximité, de l’environnement qui a besoin de tant de soins et de sagesse. Il y a l’ingéniosité.
Non, il faut refuser absolument de raisonner en termes aussi atrocement technocratiques.


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