Lucilio Lucilio 5 avril 2010 01:24

« La liberté économique des individus est proportionnelle au capital qu’ils détiennent... »

Loin de là. La liberté économique peut consister également, par exemple, à pouvoir exercer le métier que l’on désire, à pouvoir emprunter sur le marché des capitaux, à pouvoir acheter sans être lourdement grevé de taxes, etc.


« ...le pouvoir de mettre en faillite un Etat est assimilable à un terrorisme financier. »

Ridicule. Un État tombe en faillite quand il ne rembourse pas ses dettes. La faillite provient de l’endettement criminel des gouvernements, pas du fait qu’un prêteur réclame le remboursement dû.


« La crise en cours est la conséquence d’une liberté économique et financière dévoyée. »

N’importe quoi : le secteur financier est un des secteurs les plus réglementés, y compris aux États-Unis d’où est venue la crise. Crise qui a pour origine, justement, les effets pervers de l’action de l’État dans l’économie (taux directeur de la Fed maintenu artificiellement bas, obligation faite aux banques de devoir prêter de l’argent à des personnes insolvables sous peines de poursuites judiciaires pour discrimination, organismes étatiques de prêts chapeautant les banques couvrant des prêts manifestement insolvables et poussant les banques à poursuivre dans cette voie, etc.)


« Il ne peut y avoir de liberté sans limite... »

La limite est représentée par les droits et la liberté d’autrui. Pas par une bureaucratie étatique.


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