Je me souviens d’un reportage télé sur le même thème, des expériences de psychologie (Québec ?) réalisées à l’aide de comédiens, où les hommes semblaient moins sélectifs sur le choix des partenaires (les comédiens hommes ou femmes proposaient à des tiers une nuit ensemble après un échange de quelques phrases souriantes), ce qui correspondrait à une contrainte biologique, le nombre limité d’ovulation versus la volonté mâle de disséminer son chromosome Y comme Gengis khan et ses centaines d’enfants !
Parallèlement, dans une expérience cette fois sur photo du visage et du corps, les deux sexes semblaient appliquer inconsciemment des critères physiques de probable bonne santé et de bon héritage chromosomique, en éliminant les morphotypes respectivement pas assez féminins ou pas assez masculins (rapport hanche/épaule), maigreur ou obésité, morphologie et symétrie du visage, et ce, indépendamment de critères ethniques, car les photos présentées comprenaient un échantillon de toutes « races » ou ethnies, Asiatiques, noirs, métis, Esquimaux, etc. Pour éviter que les goûts personnels influent sur les réponses, la formulation demandait en gros si on acceptererait éventuellement cette personne comme partenaire sexuel temporaire - ’j’indique ça de mémoire. C’était très intéressant, mais ça peut déplaire de constater à quel point notre libre-arbitre est conditionné par la physiologie !