Bonjour,
La fin d’Hypatie est effectivement tragique car sa mise à mort fut volontairement dégradante (au final on se demande pour qui, pour la lapidée ou pour les acteurs de cet innommable spectacle ?). Le film jette un voile relativement pudique sur celle-ci, donnant selon ma propre perception un effet encore plus sordide à l’acharnement de ces fanatiques voulant punir cette femme de sa beauté comme de sa liberté de pensée : cette « démonstration de vertu » cachant mal des sentiments peu charitables refoulés et expurgés par la violence.
Ne croyez pas que je désire botter en touche sur ce sujet passionnant des querelles religieuses (car jusqu’à la fin de l’Empire Romain d’Occident puis au sein de l’Empire Romain d’Orient) ces questions seront d’une extrême importance, pour ne pas dire gravité de par les troubles inhérents. Et les heurts entre factions furent parfois d’une violence inouïe, surtout lorsque la rivalité ethnique s’en mêlaient (que l’on songe aux Goths convertis à l’arianisme et réfractaires au dogme unifié du concile de Nicée de 325, qui fixera aussi la date des Pâques au passage). Cependant il ne faudrait pas aussi se focaliser dessus car il est nécessaire dans le même temps de se replonger dans la pensée néoplatonicienne. Très touffu comme sujet....
Cordialement
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