L’Ailleurs, toujours l’Ailleurs, le leurre du poète.
Parfois le poète s’enfuit vers le secret des vents. Dans sa condition d’exalté, il est le voyant de sa liberté.
Partir
Pour écrire où l’ineffable affleure.
Partir pour écrire sous l’emprise de l’Eternité.
Bientôt une île à naître...
Qui sera un danger pour tes yeux.
Mais, moi, avec l’appétence des grands naufragés pour les grandes partances, j’écris. J’écris l’humanité.
Voris 15 avril 2010