Wàng 20 avril 2010 12:42

Je renchéris. Partout où il y a l’islam, il y a des problèmes et les chrétiens sont persécutés.

Dimanche 28 février 2010 7 28 /02 /2010 15:00

C’est un cadavre d’enfant comme les journaux nous en donnent à voir des dizaines autour du monde.
Le cadavre d’une fillette de 12 ans, corps d’enfant bien plus que d’adolescente, vêtu d’un pantalon de survêtement relevé aux genoux, et d’un pull dont on a remonté les manches et le devant pour exposer le
maximum de peau à l’objectif des photographes.

Sur cette peau, des taches sombres de toutes tailles. Selon son beau-père Bashir Masih, ces taches correspondent à « de profondes coupures et une brûlure au fer à repasser dans le dos ». Son visage gonflé est entouré d’un bandage sommaire qui maintient sa mâchoire brisée. Les plaies sur ses doigts indiquent que ses ongles ont été arrachés. Son bras droit est cassé. (...)

Devant le chagrin et la colère de la famille, Mohammad Naheem Chaudhry leur offre de l’argent. 20 000 roupies – environ 160 euros – pour leur silence. Les Shaheen refusent. Ils décident de porter plainte.

C’est là que l’affaire se complique.

La police commence par refuser d’enregistrer la plainte avant d’y être contrainte par la communauté chrétienne en colère, qui manifeste devant le Parlement du Penjab. Devant la révolte des chrétiens, le président
pakistanais ordonne une enquête et débloque 500 000 roupies à titre compensatoire pour la famille Shaheen. Le 24 janvier, Mohammad Naheem Chaudhry, son épouse et son fils, sont arrêtés. La police arrête également Amanat, le trafiquant d’enfants, et découvrent chez lui trois autres esclaves mineurs en cours de revente.

Le 25, les funérailles de la petite fille sont célébrées à la cathédrale du Sacré-Cœur de Lahore, en présence de
plusieurs évêques catholiques et anglicans. Des milliers de fidèles assistent à la cérémonie, encerclés par les forces de l’ordre qui redoutent une explosion populaire.

Mais l’intérêt des politiques et des médias retombe rapidement. Très vite, les associations de défense des droits de l’homme qui tentent de trouver un avocat à la famille de Shaziah se voient opposer refus sur refus. Chrétiens ou musulmans, les avocats contactés sont menacés.
Personne ne veut de l’affaire.,

Le 13 février dernier, le tribunal de Lahore décide de remettre en liberté sous caution Mohammad Naeem Chaudhry, son épouse, son fils et Amanat, le trafiquant d’enfants. Les juges se sont basés sur un rapport
d’autopsie rédigé par neuf médecins musulmans, dont les conclusions n’admettent qu’une fort neutre « infection de peau et un état de malnutrition » en lieu et place des traces de coups et de viol. […] Aucune infection ne peut causer une fracture de la mâchoire et des bras, pas plus que de profondes entailles ou des brûlures au fer à repasser ». L’émotion dans la communauté chrétienne est considérable. (...)

Mais quels que soient les avocats, il n’est pas un seul chrétien, toutes confessions confondues, à croire un seul instant que la justice passera. Laissez-moi vous citer une dépêche d’Eglises d’Asie, datée du 17 février dernier :
"A l’archidiocèse catholique de Lahore, le vicaire général, le P. Andrew Nisari, est allé dans le même sens : « La justice est prise en otage au Pakistan. Il est navrant de voir que ceux-là même qui sont chargés d’assurer la défense des justiciables font bloc pour innocenter l’un des leurs. » (...) « 
Pour nous, il est évident que justice ne sera pas rendue » dans cette affaire, a conclu le prêtre."

Il est probable que la seule chose qui perdurera de la petite Shaziah, ce soient ces quelques photos d’une famille éplorée et d’un petit corps martyrisé sur le blog des émigrés pakistanais en Grande-Bretagne. (...)

Que peuvent faire les chrétiens d’Occident pour leurs frères Pakistanais ?

Priez pour nous.
S’il vous plaît, je vous confie notre communauté et je vous demande de me soutenir par la prière, car je fais de
nombreuses choses pour nos frères que je ne peux pas vous dire.

http://www.nystagmus.me/article-qui-rendra-justice-a-shaziah-shaheen


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