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Dans une économie de marché, les prix relatifs expriment toujours
la vérité sur la disponibilité des ressources que la communauté veut
utiliser. C’est pour cette raison que les chevaux de course sont chers
et les poulets bon marché. Il en est ainsi car le prix d’un cheval de
course ou d’un poulet inclut toujours le coût que représentera pour les
entrepreneurs le fait d’acquérir un poulain ou un poussin pour
poursuivre le cycle d’exploitation. Sur le marché, tout a un prix et un
coût. Pour cette raison, il semble froid et déshumanisé. Quand on ne
comprend pas son fonctionnement, on pourrait le croire sans cœur. Or il
en a bien un, mais invisible. C’est pourquoi, quand nous voyons une
espèce en extinction, une ressource surexploitée, un bois rasé, une
rivière polluée, nous devons nous rappeler de Hardin et du fatal destin
des biens communs. La propriété privée est la meilleure amie de la
nature.
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trop fort !
la speculation inconnu ?