frédéric lyon 4 mai 2010 01:29

Il n’y a pas de « petit peuple » palestinien, il n’y a que de pauvres bougres qui se sont agglutinés autour de frontières d’Israël dans l’espoir d’y trouver du travail. Comme d’autres s’agglutinent en Seine Saint Denis pour les mêmes raisons.


La misère qui leur est commune, une misère matérielle autant que morale, n’en font pas des peuples et ce n’est pas un joli passeport tout neuf qu’ils réclament. 

Non, ce qu’ils veulent c’est qu’on leur donne à manger.

Malheureusement, ils ne trouveront plus de travail en Israël, qui n’a pas trop aimé que des petits rigolos collent des bombes dans ses autobus et qui importe aujourd’hui de la main d’oeuvre d’Asie, donc il est probable qu’ils devront partir pour tenter leur chance ailleurs.

Cette histoire de soi-disant « peuple palestinien » sans patrie, qui faisait la première page de toutes les actualités il y a dix ans, n’intéresse plus grand monde depuis que Yasser Arafat, qui en avait fait son gagne pain, est mort. 

Lui au moins il était drôle, avec son mouchoir à carreau sur le crane, on l’aimait bien comme on aime un clown un peu ridicule et un peu coquin. Bien sûr c’était une fripouille, mais une fripouille qui parvenait à se rendre sympathique, un peu comme George Marchais.

Mais maintenant, tout ceci est terminé et le monde ne s’intéresse plus à cette vieille histoire qui tourne en rond. 

Il va falloir inventer un autre feuilleton pour les journaux télévisés de vingt heures. 

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe