
L’auteur joue les vierges effarouchées comme s’il découvrait un phénomène extraordinaire.
Chacun joue son jeu en suivant les règles en vigueur dans la société dans laquelle il vit. Règles qu’il perçoit de son point de vue, suivant ses propres expériences et positions qu’il occupent.
Des procureurs et des juges surmédiatisés ne doivent leur carrière ultra rapide qu’aux services qu’ils ont rendu aux hommes politiques et principalement à ceux qui occupe ou ont occupé les plus hautes fonction. Les affaires politico-judiciaires qui permettent de neutraliser un adversaire politique et qui arrivent au bon moment sont légions.
Kerviel est un pur produit de l’économie libérale et de la finance mais il n’est pas sot. Il sait dans quel monde dévoyé il vit. Pas plus que les autres, il n’imagine pas un instant que la justice soit aveugle ou sourde.
La condamnation, si condamnation il y a, sera probablement le résultat de négociation entre la puissance politique et celle de la finance et non pas la juste sanction d’excès menant à des pertes effrayantes pour les dirigeants parce qu’inacceptables par les actionnaires.
A moins que le juge fasse partie de ceux qui, au mépris de leur carrière, restent encore indépendants, qu’il considère uniquement les faits et les rapports hiérarchiques qui sont la règle et s’imposent à tous dans ces établissements financiers.
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