slipenfer 9 mai 2010 13:34

Grâce à cela et à la prudence observée depuis le début de la crise, l’euro se vit réévalué sur les marchés, où il flotte librement en compagnie d’autres devises appréciées des investisseurs comme le dollar, le yen, le franc suisse ou les dollars canadien et australien. La force de l’euro, qui provoqua tant de soucis pour les exportateurs allemands lors de la dernière décennie, n’était pas due à la décision unilatérale d’un chancelier allemand ou d’un Président de la République française pour qu’il en soit ainsi, mais bien grâce à la confiance gagnée auprès des marchés. La BCE a fui tout aventurisme monétaire. Il a bien augmenté la masse monétaire, mais pas autant que ses collègues britannique ou américain, qui se sont mis à faire tourner la planche à billets comme des possédés. Et il n’a pas encore monétisé la dette souveraine des États qui composent la zone euro, comme l’a fait la Réserve fédérale américaine. Alors, avec un aussi bon bulletin, pourquoi les investisseurs « attaquent » l’euro ? Sont-ils entrés dans une conjuration au sein de Wall Street pour en finir avec la rêvée devise pan-européenne ?


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