jjwaDal jjwaDal 9 mai 2010 14:38

@ l’auteur,
L’interprétation de ce soubresaut est prématurée et complexe. Par contre Clinton est pour peu dans le mélange des genres des activités bancaires. Il faut remonter bien avant avec l’arrivée sur le devant de la scène (post 1er choc pétrolier et son chaos) d’un agenda « laissez-faire »
un peu partout illustré en europe par Thatcher et aux USA par Reagan. Qui a nommé « Greenspan » à la tête de la réserve fédérale et lancé pour longtemps une politique de taux d’intérêts bas ? Qui a fait exploser la mondialisation via l’apparition de l’OMC (métamorphose du GATT) et contribué à modérer l’inflation aux USA via des imports massifs de Chine ar ex, et donc dissimulé la « bombe à retardement » des bulles successives, qui a formé Rubin, Geithner et tant d’autres et a ennivré les démocrates au point de penser que la dérégulation était la clé de l’essor économique ? Clinton a été pris dans le tourbillon et est une marionnette parmi beaucoup aspirées dans le maelstrom d’une idéologie lancée par une poignée de prédateurs toujours aux commandes et qui ont lancé le jeu des chaises musicales en pipant les règles pour que le citoyen soit inévitablement celui qui restera debout avec le pétard allumé dans les mains.
Il suffit de voir « The warning » sur PBS pour comprendre que notre mémoire collective de « poisson rouge » nous condamne à aller dans le mur sans espoir. Seul des éléments non-anthropiques (climat, peak-oil, pandémie) qu’on ne peut pervertir peuvent signer la fin de partie et les temps ne sont pas encore arrivés.
Vous qui vivez ce jour (comme Brooksley Born) abandonnez toute espérance...


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