Gavroche Gavroche 9 mai 2010 11:50

"...il s’agit donc « d’une mobilisation absolument générale », a déclaré le président français."

http://info.sfr.fr/france/articles/Cohn-Bendit-accuse-Sarkozy-et-Fillon-d-avoir-fait-pression-sur-Papandreou,137271/

Extrait de l’article

Selon le député européen écologiste Daniel Cohn-Bendit, le président français Nicolas Sarkozy et son Premier ministre François Fillon ont contraint le gouvernement socialiste grec de Georges Papandréou à honorer des contrats d’armement en faveur dans Paris en échange de l’aide française à la Grèce. Des accusations repoussées par Matignon.

L’aide française à la Grèce a-t-elle été subordonnée à la confirmation par Athènes de contrats d’armements en faveur de Paris ? C’est en tout cas ce qu’affirme vendredi le député européen écologiste Daniel Cohn-Bendit. "J’ai rencontré le Premier ministre grec Georges Papandréou la semaine dernière"

"François Fillon et Nicolas Sarkozy ont dit à Georges Papandréou : ’nous allons lever des sommes pour vous aider, mais vous devez continuer à payer les contrats d’armement (...) signés par le gouvernement Karamanlis’« , a raconté Daniel Cohn-Bendit. »Depuis donc ces trois derniers mois, il y a eu plusieurs milliards de contrats d’armement confirmés, on a obligé la Grèce à confirmer des frégates françaises - d’un montant 2,5 milliards - que doivent acheter les Grecs, il y a des hélicoptères, des avions, des sous-marins allemands", a expliqué l’écologiste.

"C’est quand même incroyable la manière dont les Merkel et Sarkozy de ce monde traitent un Premier ministre grec« , s’est exclamé Daniel Cohn-Bendit. »Je dis que c’est de l’hypocrisie, on veut faire de l’argent, voilà la réalité", a-t-il assuré. Lors d’un débat mercredi au Parlement européen sur l’aide à la Grèce, le député européen avait lancé : « Vous êtes complètement fous », à l’adresse de la Commission européenne et des représentants des Etats de l’UE.

"Ce que doit faire le gouvernement Papandréou est pratiquement impossible", avait-il affirmé, à propos des sacrifices salariaux et sociaux demandés, fustigeant en outre les dépenses militaires en Grèce, qui plombent les déficits. "On leur donne de l’argent pour acheter nos armes. On est complètement hypocrites", s’était-il insurgé, en citant les contrats de la France et de l’Allemagne. "Je demande à la Commission un rapport sur les ventes d’armes à la Grèce et à la Turquie ces dernières années, afin qu’il y ait transparence", avait-il conclu.

Le ministère français de la Défense s’est refusé à tout commentaire.

Solidarité quand tu nous tiens.............. smiley


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