éric (---.---.40.249) 1er mars 2006 18:03

En effet dans ces affaires on parle beaucoup de l’actionnaire. Mais Il y a aussi des salariés et des clients. Certains pouvant d’ailleurs être un mélange de tout cela. Une fois de plus je constate que la vie est analysée sous un angle purement économique. C’est l’un de mes regrets récurrents. Ce qui m’inquiète le plus dans ces phénomènes de privatisations d’anciens services publics c’est que finalement le client n’y gagne rien. Les tarifs sont rapidement aussi élevés qu’auparavant et le service de moins bonne qualité. Les exemples ne manquent pas, chemins de fer britanniques, électricité californienne... À chaque fois, les dividendes à deux chiffres imposés à court terme par les marchés et le coût de la communication commerciale imposée par la concurrence fait chuter les investissements. Bien vite et une fois que les « gros » actionnaires s’en soient mis plein les poches, on appelle l’État à la rescousse pour recapitaliser et réinvestir. C’est le contribuable moyen qui met la main à la poche, alors qu’il paie déjà plus cher son service et que faute de moyens financiers, il ne peut bénéficier de ce placement juteux à son lancement.


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