eric 14 mai 2010 14:41

A Immyr et kitamissa, merci. On dit, le juge dit la loi, le roi l’applique, le prophète la change, le citoyen la respecte. Une des idées de cet article est qu’exceptionnellement, en tant que citoyen, on peut être conduit à l’une ou l’autre des trois premières attitudes, qu’effectivement il importe de tenter de rester libre intèrieurement, mais aussi qu’il y a des cas sans garantie de bonne réponse. Avec le précédent de De Gaulle, je comprend que la tentation ait pu être forte en Algérie. Maintenant, entre le « prophète » et « l’illuminé », il y a l’inscription dans la réalité. Pour paraphraser René Girard, le mensonge romantique et la vérité romanesque. Sur le plan des principes abstraits, et d’un point de vue romantique, on peut comprendre les putchistes être tenté de faire un parallèle. J’imagine que De Gaulle lui même était très attaché à l’illusion romantique de l’Empire ou de l’Algérie française, mais il a sut, là aussi, être prophétique au nom du réel. On peut retenir aussi qu’il ne suffit pas de contester pour être un prophète. Enfin, sur cet épisode, je préfère me souvenir de la désobéissance à la loi des officiers qui, contre leurs ordres, ont rapatriés leurs harkis, même si l’acceuil qui leur a été réservé ensuite peut faire douter en partie de la justesse de ce choix...


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