Causette Causette 14 mai 2010 14:57

Bonjour !

Malgré toute l’estime que j’ai pour la profession de journaliste « à cause de ceux qui font le vrai boulot pour que d’autres brillent », je me demande si cette profession ne souffre pas du même mal dont souffre par exemple la police et l’armée : la consternante volonté de ne pas reconnaître la faute quand elle existe et qu’elle est évidente. L’affligeant « esprit de corps » qui ressemble à du protectionnisme. Comment perdre sa carte de presse ? Je suis curieux de le savoir. Je suis navré de soulever encore ce vieux lièvre, mais qu’encourt exactement une palanquée de journalistes qui, comme une tornade, laisse derrière elle un désert de vies brisées, après s’être trompé d’info ? Il ne lui reste sans doute que l’autocritique, je le souhaite, mais nous n’en sommes que rarement les témoins.

Dans nos contrées démocratiques j’ai cette impression nauséeuse que plutôt qu’autre garant de mes libertés, le journalisme le plus répandu se pose en garant de mes conforts.

Peut-être que les journaux papiers sont trop épais ? Les journaux télévisés trop longs ? Et du coup ce qui devrait meubler d’une ligne ou d’une seconde prend le pas sur l’essentiel ?


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