xa 28 mai 2010 13:24

« vaut mieux ramasser ce qui est jeter »

Encore faut-il que ce soit jeté. Ici, les commerçants remballent tout.

Par ailleurs, quand je dis en fonctionnement AMAP, c’est à dire un panier préparé par le commercant à partir de ce qui lui reste. Sur le marché local, le prix est dérisoire, voire nul chez certains commerçants qui jouent le jeu (produits de toute facon à jeter, donc cadeau), pour une raison simple : dans une AMAP classique, l’AMAP permet au producteur de vivre, ici le producteur vit de ses ventes sur le marché, les paniers constituent donc une sorte de désintéressement.

L’intérêt, c’est que le commercant vous met de côté directement de quoi vivre. Certains (rares) offrent ces paniers de fin de marché (c’est plus facile que de tout remballer) ou le vendent pour une somme symbolique.

C’est à voir avec les commerçants. Cela dit, j’ai bien précisé que nous sommes loin de Paris. 

« il y a donc des bons morceaux, pas uniqument du plat de cote »

J’ai bien compris. Mais selon le coin où vous êtes, certains morceaux ne se vendent pas, sans que ce soit de mauvais morceaux (la hampe, par exemple, ne se vend pas du tout chez moi).

« pas du point de vue ASPA qui commence a 60a dans certains cas »

Malheureusement non. La valeur totale des comptes, malgré le démembrement, est considérée comme temporairement appartenant à l’usufruitier (c’est lui qui a le droit d’utiliser cet argent). Pour l’ASPA, le démembrement ne change rien ... hormis le remboursement de cet ASPA au décès (du fait de l’absence de succession qu’il crée).

Pour éviter les 100 euros de déductions dont parle patdu49, il faut transférer réellement la possession de l’épargne.

Ce qui implique le risque de voir cette épargne dilapidée par le réceptionnaire, ainsi que le risque de se voir considérer comme fraudeur si cet argent revient sous une autre forme.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe