perlseb 8 juin 2010 18:29

Dans une période de crise systémique, les états les plus fragiles commencent par dévaluer. Cela fragilise les états moyennement solides qui dévaluent à leur tour. Les états les plus forts se retrouvent alors obligés eux aussi de dévaluer.

La dévaluation, c’est un faux remède en période de crise généralisée. La solution : mieux répartir les bénéfices du travail, taxer massivement la rente du capital. C’est ce que l’on fera, quand il y aura 25% de chômeurs en Europe (C’est ce que Roosevelt avait fait, en tout cas). Nous sommes en 1929, attendons un peu les effets dévastateurs des décisions de nos chers politiques, le soulèvement populaire sera naturel et les décisions prises seront très différentes si les politiques veulent sauver leur tête.

Mais un jour ou l’autre, par manque de vigilance, nous reviendrons à plus de libéralisation et ça explosera à nouveau. Et encore, et encore... Tant que les hommes sont cupides et veulent de l’inégalité, personne ne déterminera quelle inégalité est décente par rapport à une autre. Seul le peuple malmené remet les pendules à l’heure de temps en temps. Ce scénario est triste de bêtise et ne s’arrêtera jamais. Pourquoi ne pas choisir dès aujourd’hui l’égalité stricte en terme de revenu ? Pas motivant ? Et bien, enchainons les cycles et accrochez vos ceintures.


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