Philippe Vassé Philippe Vassé 8 juin 2010 11:58

Cher Alpo 47,

Ce que vous notez est fort juste encore qu’il est essentiel, en toute hypothèse, de ne pas mélanger dirigeants politiques et syndicaux avec leur base, ou, si vous préférez, avec les organisations qu’ils dirigent, plus ou moins.

Un parti, un syndicat, une association, ne se résument pas à un dirigeant ou un exécutif de direction. La clarté du langage aide à la précision de le pensée. Les citoyens n’obéissent pas comme des robots et les dirigeants peinent d’ailleurs, on le voit de plus en plus, à défendre et justifier l’indéfendable et l’injustifiable.

Comme en démocratie, ce n’est pas parce que le peuple peut être trompé par ceux qu’il a élus que le peuple n’existe pas et qu’il ne peut avoir d’autre recours.

Ce ne sont donc pas tous les partis et syndicats (un bloc amalgamé déjà fort disparate) qui sont compromis ( notion assez vague et peu concrète), mais il semble bien que nombre de dirigeants politiques et syndicaux ont partie liée effectivement avec le système qui s’écroule et essaient de lui apporter une aide, même si celle-ci est vaine au bout du compte.

Ceci étant dit, le banquier suisse qui dit tout haut ce que l’immense majorité des populations a compris et admis est intéressant : le dogme est brisé, la fin de l’euro est devenue une option de plus en plus envisagée parce qu’inéluctable.

Bien cordialement,


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