Julien Arnoult (---.---.225.234) 10 mars 2006 15:42

Si je trouve pertinent la première aprtie de votre article, sur les « consultants », dont les abus que vous décrivez relèvent de la sous-traitance, je trouve votre seconde partie, avec dommage, plus démagogique et simpliste.

Il ne s’agit pas, comme l’a mentionné Yann Riché dans sa réaction à votre écrit, d’être pour ou contre le libéralisme (libéralismes économique, social, et politique avec le mode représentatif et la supériorité de l’Etat de droit et de la législation sont un tout indissociable), mais de quelles règles nous avons besoin.

Je veux bien qu’il faille assurer 10 à 15 % de rentabilité aux actionnaires, mais sachez que la plupart des entrepreneurs de ce pays ne font 10 à 15 % de rentabilité.

Ce qui me permet de faire le lien avec le type d’entrepreneur et d’entreprise. 91 % des entreprises en France sont des TPE (moins de 10 salariés) dont les actionnaires, pour en pas dire l’unique actionnaire, n’est ni plus ni moins que le fondateur, c’est à dire la personne qui a pris le risque de créer et qui y a investi son argent personnel qu’il a gagné tout comme n’importe quel employé de ce pays à la sueur de son front. Celui qui s’il perd tout, perd son travail, ses économies, et se retrouve sans indeminité chômage. Est-ce de cet actionnaire dont vous parlez ? Est-ce du dirigeant-actionnaire d’un commerce telle une boulangerie (qui travaille toute la nuit) ? Est-ce de celui qui a investi son épargne dans des produits d’assurance-vie, en la plaçant (en escomptant des bénéfices à terme... toujours) dans des valeurs mobilières c’est à dire des actions ou des fonds d’actions qui invstissent dans de grandes et moyennes entreprises côtées) ? Ce dernier n’est ni plus ni moins que le travailleur lambda.


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