Antoine Diederick 28 juin 2010 17:08

il y a des glissements sémantiques qui font sens, 

courant les années 1960-1968, le rapport du citoyen au service public était vu comme un assujetissement et le fonctionnaire au service de la puissance publique faisait lors de ses prestations, acte d’autorité....

après mai 68, le service public a été perçu comme un outil à la disposition du citoyen, dans une relation de confiance pour faciliter en ensemble de démarches administratives et pour avoir accès à certaines ressources que l’Etat doit mettre à la disposition de tous...

fin année 1970, début 1980, le citoyen commence a être perçu comme un consommateur de services publics et à ce titre , le service public doit être attrayant et efficaces comme dans un grand magasin....

1985-1990, les perceptions changent, tout doucement, le citoyen devient un client, c’est un consommateur mais surtout c’est un client (client c’est plus flatteur, le sujet reste actif)....la nature économique du service public est enfin reconnue smiley euh smiley

dernière étape, donner accès à la fonction publique aux agences intérimaires (du moins en on parle en Belgique) , que voulez-vous, ma bonne dame, le business c’est le business smiley

je pousse un peu, mais ceci processus pas tout à fait exact mais presque montre quelque chose. (il faudrait ’raffiner’ mon propos mais c’est à peu près cela).


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