Ecométa Ecométa 9 juillet 2010 11:57

Le terme de « systémie » n’est pas, n’est plus approprié ; c’est celui d’« écosystémie », voire de « métasystémie », ou encore de « métaécosystémie »,  qu’il conviendrait d’utiliser tellement la complexité est grande ! Tout est « écosystème », « métasystème », car rien, aucune chose, aucun système, pas un seul individu, pas un atome, pas une cellule, pas un gène du vivant ; rien, absolument rien n’existe par lui-même et uniquement pour lui-même ! Tout est en interaction et en interdépendance complexes et dynamiques.

V
ous ne faites que retranscrire fidèlement ce que vous avez lu et appris sur la systémie ; au lieu de citer la méthode de Descartes qui nous a menés au simplisme scientifique, et sans trop la critiquer, il aurait été préférable de citer le principe cognitif de Pascal, qui, et bien avant tout le monde, était un tenant de la complexité systémique, écosystémique, ou encore de celle quantique !  Que bien avant l’heure il était tenant de la logique écologique !

Principe cognitif de Pascal :
« Toutes choses étant causées et causantes, aidées et aidantes, médiates et immédiates, et toutes s’entretenant par un lien naturel et insensible qui lie les plus éloignées et les plus différentes, je tiens pour impossible de connaître les parties sans connaître le tout, non plus que de connaître le tout sans connaître particulièrement les parties ».

Pour être plus moderne on peut dire : « Toutes choses étant causées et causantes, constituées et constituantes, englobées et
englobantes,  toutes s’entretenant par un lien naturel et insensible (écosystémique)  qui lie les plus éloignées comme les plus différentes, je tiens pour impossible de connaître les parties sans connaître le tout, non plus que de connaître le tout sans connaître particulièrement les parties  ».

Vous dites comme une des principales caractéristiques de l’approche systémique : considérer le tout plutôt que les parties… NON ! Il convient de considérer le tout autant que les parties et les parties autant que le tout… surtout ne jamais réduire un tout à une de ses parties quelle qu’elle soit cette partie ; comme réduire l’économie au seul capital : au capitalisme !

J’en suis désolé mais vous n’avez pas réellement adopté l’esprit systémique ou votre conclusion, votre « pour terminer »,  et votre considération sur la mondialisation économique serait totalement différente ! Le problème est avant tout « fondamental » et la vitesse des échanges ne change rien à l’affaire ; éventuellement cette vitesse est-elle utilisée dans tout ce maelstrom, ceci pour rester polis, par des tenants et des aboutissants qui ont peu à voir avec la notion d’économie.

Certains, les tenants de la « mondialisation ».. tous  libres échangistes affairistes, veulent imposer une économie mondiale Je ne veux pas être arrogant, mais vous devriez réfléchir à la mondialisation économique comme système : comme écosystème économique ! Il y a comme une aberration systémique, même écosystémique, car il n’y a pas, là, au plan mondial, à proprement parler, un système économique à part entière : tout juste un système d’échanges internationaux ! Un sous-système utile et nécessaire, complémentaire des systèmes nationaux qui sont les seuls et vrais systèmes économiques au sens complet du terme. Le système des échanges internationaux, sous système complémentaire, se justifie par le fait que la perfection n’existe pas, même et surtout pas économie, et qu’aucun Etat ne pourra se satisfaire pleinement économiquement parlant ; que pour des raisons pratiques il convient d’avoir des système économiques nationaux suffisamment ouverts entre eux de façon à s’adresser à un système international d’échanges pour les manques e les surplus qui forcément ne manqueront pas ! Il  y a là une complémentarité, un système complémentaire, qui jamais ne doit devenir principal ; un système secondaire, accessoires, auquel les économies nationales ne devront jamais être subordonnées : qui jamais ne doit devenir principal !

L’économie mondiale est constituée de l’ensemble des économies nationales qui sont les seuls systèmes économiques complets et complexes qui soient et continuer de les négliger, sans pour autant tomber dans un nationalisme crétin, nous  coûtera très cher  un jour à l’ensemble du monde.


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